Mémoire vive

Le choix d’un ordinateur est fortement conditionné par sa capacité de « mémoire vive ». Sur ce point, les progrès ont sacrément épaté ces dernières années…exactement à l’opposé de ma triste mémoire qui m’oblige désormais à faire des efforts pour citer un nom (propre ou commun) ou des paroles de chants qui m’échappent. Triste.

La mémoire est aussi la capacité à se rappeler et à citer des faits du passé. Depuis que je me suis lancé dans l’écriture de biographies, je mesure le plaisir que prennent « nos aînés » à narrer ces bons moments et, parfois, à décrire la dure réalité d’un passé que nous serions incapables de supporter aujourd’hui ! Oui, la mémoire est une construction aussi fragile qu’un château de sable. Je suis content d’aider à préserver ces souvenirs de famille que des jeunes générations auront du mal à croire.

Noël approchant, je vous souffle une idée : si vous voulez faire plaisir à un aïeul et à toute sa descendance, demandez-lui s’il n’aimerait pas enfermer dans un très beau livre les récits et photos de son passé. Je saurai vous dire comment faire…pour l’année prochaine !

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Penseur

“Si tu parles à ton eau de Javel pendant que tu fais la vaisselle, elle sera moins concentrée.” Je ne peux éviter un rictus lorsque j’entends un professeur de français de lycée prétendre au titre d’enseignant de lettres modernes. Je ne suis pas certain que la vingtaine de textes présentés au bac de français par un élève de Première soit d’une indiscutable modernité, aussi, je souhaite militer pour que JCVD soit reconnu pour ses talents d’auteur moderne. On devrait le citer aussi bien dans les épreuves de français que dans celles de philosophie. Un bon sens implacable ! Born to be aware …

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Paresse mais presque !

Alors que le beau temps s’invite enfin pour un long et doux week-end, hélas synonyme de fin de congés, je ne dois pas être le seul à retarder la mise en route de rentrée. Parlons plutôt de mise en routine. Curieuse invention que le travail, tout de même ! Si seulement on pouvait passer des heures à le contempler ou à le voir se faire tout seul ! Allez, je vous souhaite un peu de paresse…et une reprise en douceur…

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Petits bonheurs

J’ose penser que LE bonheur, idéalisé par beaucoup, n’est palpable que quand il est la somme de petits bonheurs sans grande prétention. Mon copain chanteur Philippe Albor (à écouter absolument avant de dormir ou si besoin de remonter son moral ; pour enfants de 3 à 103 ans uniquement…) a signé un titre très positif. Devenir « Collectionneurs de petits bonheurs », ça ne paie pas, mais ça fait du bien ! Bonheur numéro 1, à saisir sans tarder : bonnes vacances ! Et pour citer un autre fournisseur de petits bonheurs, j’emprunterai à Laurent Ayçaguer, poète à temps gagné, la formule gagnante pour faire durer cet état joyeux : du répit, du repos et des repas !

Un mental d’Emmental…

Quelle misère que de subir la dure loi du meilleur quand tu essaies de pratiquer un sport d’affrontement ! La pelote basque, à l’image du tennis ou du padel, permet de pousser une balle avec des contraintes de limites et de coups appuyés ; c’est la même musique dans la pratique du football, du handball ou du rugby…des sports qui ne m’ont guère permis de soulever des tonnes de trophées (…) En reculant en âge, j’en arrive à me consoler de mes défaites à la pelote en reconnaissant que « nous avons pris une bonne suée »… Le mental en a sûrement pris un coup ; j’ai dû confondre avec l’Emmental !

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Assilencieux !

« Assilencieux » : voilà un mot que j’ai breveté pour m’économiser de la salive devant 30 élèves. Dans la vie, certains réussissent à s’attirer l’étiquette de « penseurs », de gens qui réfléchissent pour les autres. On leur attribue souvent un bureau voire une place sur des plateaux de télévision. D’autres s’avèrent bien plus actifs sur le terrain ; quitte à suer, à user leurs articulations et à salir leurs habits… Ma petite activité d’écrivain pour les autres me fait admirer davantage les seconds…

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Paresse

Il a sûrement raison, ce sacré Bill ! Faire l’éloge de ceux qui économisent leurs efforts au boulot n’est finalement pas un mauvais calcul… Cela dit, il doit bien exister des personnes qui font bien semblant de travailler et qui montent en grade sans bruit sans avoir jamais abattu de tâches compliquées. Un fait-néant (feignant ou fainéant, quoi…) peut-il soudainement devenir capable d’abattre une grosse charge de travail ? Voilà une bonne réflexion pour des responsables de Ressources Humaines !

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Mais, rentrez donc !

Voilà que s’égrainent les dernières heures de vacances. Quand on est petit, on pleure alors que tout va bien, mais, quand on est grand, on sourit alors que tout va mal. Va falloir aiguiser les sourires et sécher des larmes ! Retour aux affaires de classe pour une 32ème rentrée devant élèves. Je souhaite à tous les enseignants du Monde de garder un gros moral et de continuer de croire qu’ils produisent des richesses en arbitrant l’éducation des enfants qui leur sont confiés. Dire que certains pensent que c’est facile ! Bonne rentrée !

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Chacun pour soi…

…et tous pour moi ! Voilà une phrase que j’ai bien souvent lancée à des élèves acceptant péniblement de se lancer dans un travail, à condition de copier un peu sur le voisin… Oh, les tricheurs ! Un gentil farceur m’a même offert un mug sur lequel il s’est appliqué à peindre et vernir cette phrase : sacré Jules ! Pour prendre des décisions, je rejoindrais un peu l’avis de ce grand et sage monsieur anglais ; plus on est nombreux au moment de prendre une décision, moins cette décision sera convaincante !

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Carte jeunes

Ce doit être plus marqué depuis que j’empile les années au-delà de la cinquantaine : je regarde avec davantage d’intérêt et d’admiration chaque petit coin du Pays basque qui m’a vu naître. Le prétexte de la pastorale souletine me permet de passer une ou plusieurs journée dans des villages qui ont certainement perdu un nombre important de leurs habitants, mais qui nourrissent une vitalité incroyable. À Camou-Cihigue (100 âmes !), j’ai découvert un gruppetto de gamins bourrés de vitamines et de sourires, capables d’escalader rapido les collines pour le simple plaisir de les descendre en courant ; des minots initiés à la danse et parlant aussi bien basque que français. Voilà un village qui sait miser sur ses enfants…

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