Ce doit être plus marqué depuis que j’empile les années au-delà de la cinquantaine : je regarde avec davantage d’intérêt et d’admiration chaque petit coin du Pays basque qui m’a vu naître. Le prétexte de la pastorale souletine me permet de passer une ou plusieurs journée dans des villages qui ont certainement perdu un nombre important de leurs habitants, mais qui nourrissent une vitalité incroyable. À Camou-Cihigue (100 âmes !), j’ai découvert un gruppetto de gamins bourrés de vitamines et de sourires, capables d’escalader rapido les collines pour le simple plaisir de les descendre en courant ; des minots initiés à la danse et parlant aussi bien basque que français. Voilà un village qui sait miser sur ses enfants…
« Il faut tout un village pour élever un enfant. » Proverbe africain