« Rien ne sert de courir ; ça ne sert à rien… », voilà une remarque qui a encore fait écho entre mes 2 pôvres neurones, en ce chaud dimanche, durant une belle course de 10 km, au parcours pourtant tout plat, qui m’a permis d’expérimenter la douleur. Et puis, j’ai pensé à ceux qui visent des distances tellement plus longues, tellement plus cassantes. Eliud Kipchoge, recordman du monde du marathon le reconnaît : « Pour réussir, dans quelque discipline que ce soit, un athlète doit toujours commencer par croire que c’est possible, croire qu’il peut le faire ». Curieusement, cette semaine, j’ai reçu la même réflexion d’un groupe d’une dizaine de pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, tous retraités, sans réelle motivation religieuse, lancés sur un long périple de 800 km avec un gros sac sur le dos. J’aimerais croire que je peux le faire… Des passements ou des « pensements »?
« Après un marathon, on sait davantage ce que l’on cherche dans l’existence. » Paula Radcliffe, recordwoman du monde du marathon